Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement, Son Excellence Albert SHINGIRO indique que, malgré la bonne performance du Ministère au cours l’exercice 2021-2022 sous revue marquée par le retour incontesté du Burundi sur la scène régionale et internationale, des défis n’ont pas manqué. Parmi les principaux défis, il a pu citer l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur l’action diplomatique du Burundi auquel s’ajoute aujourd’hui la situation en Ukraine qui a perturbé les chaînes d’approvisionnement en carburants et autres produits de première nécessité, le manque des moyens suffisants et prévisibles pour mener notre politique étrangère dans de bonnes conditions ainsi que le renforcement des capacités de certains cadres du Ministère dans les domaines variés , la disponibilité des bâtiments pouvant abriter tous les services du Ministère en un même lieu. Son Excellence Albert SHINGIRO a donné espoir que le dernier défi est en train de trouver une solution car un projet de construction du bâtiment à même de contenir tous les services du Ministère a été approuvé par le partenaire chinois sous forme de don.
Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement, Son Excellence Albert SHINGIRO a fait remarquer que le Burundi est résolument embarqué sur l’orbite de son essor économique et social. Il a fait savoir que le Ministère travaillera d’arrache-pied avec zèle et dévouement pour embrayer sur les acquis déjà enregistrés dans la défense des intérêts et l’image de marque du Burundi dans le concert des Nations.
Pour ce qui est des perspectives d’avenir, Son Excellence Albert SHINGIRO a informé que le Burundi ne ménagera aucun effort pour renforcer, cimenter, tonifier et diversifier davantage ses relations d’amitié, de fraternité et de coopération avec les partenaires traditionnels et il mènera en même temps une offensive diplomatique pour aller à la recherche de nouveaux partenaires pour accompagner le Gouvernement du Burundi à bâtir le Burundi.
Le Ministère continuera à animer la mise en œuvre de la diplomatie économique à cinq (5) ramifications à savoir : la promotion des investissements étrangers et renforcement du secteur privé, les échanges commerciaux, le transfert des technologies, la promotion du tourisme dans un pays pratiquement vierge dans ce domaine, la promotion des infrastructures de développement au niveau national et au niveau régional à travers les projets régionaux, intégrateurs, comme par exemple, le projet tripartite (Burundi, Tanzanie et RDC) de chemin de fer reliant les trois pays et les deux océans Atlantique et Indien.