Le 3 avril 2025, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a organisé une revue trimestrielle conjointe. Cet événement qui s’est tenu à Donatus Conférence center, a offert aux participants un cadre propice aux échanges constructifs et à la réflexion sur les progrès réalisés dans le cadre du développement durable du pays. Le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement a été représenté par le Directeur Général chargé des Relations Multilatérales Ambassadeur Gaudence Sindayigaya.
Monsieur Mathieu CIOWELA, Représentant Résident du PNUD au Burundi, a souligné que cette réunion offrait une plateforme cruciale pour examiner les progrès réalisés ainsi que les défis à relever. Il a mis en exergue la diminution de 13,4 % des allocations budgétaires au Burundi, ajoutant que le contexte mondial de financement du développement avait exacerbé les contraintes budgétaires.
Face à ces défis financiers, M. Ciowela a encouragé les participants à envisager des mesures de prudence financière et une réévaluation des priorités des portefeuilles. Il a également insisté sur l’importance d’un partenariat inclusif pour réussir à transformer les aspirations du pays en réalité.
Le Directeur Général chargé des Relations Multilatérales souligne l’importance de l’alignement des programmes avec les priorités du plan national de développement du Burundi.
Ambassadeur Gaudence Sindayigaya, Directeur gGénéral chargé des Relations Multilatérales au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement, a également fait savoir l’importance d’un alignement étroit des programmes avec les priorités du plan national de développement révisé et de la vision d’un Burundi pays émergent d’ici 2040 et pays développé à l’horizon 2060.
Il a rappelé que le comité de pilotage conjoint, prévu par l’Accord-cadre de coopération entre le gouvernement du Burundi et le système des Nations Unies, a pour mission de donner des orientations stratégiques à la coopération. Lors de sa réunion tenue à la fin de l’année dernière, l’une des recommandations était de se lancer directement dans les activités prévues pour 2025 sans attendre, ce qui reflète bien la compréhension et l’intégration des directives du comité. Il a insisté sur la nécessité de l’importance des notions d’impact, de l’opérationnalisation des acquis de nos projets et de l’implication des bénéficiaires pour garantir une appropriation plus grande et durable.
Les travaux de groupe ont permis d’identifier plusieurs mesures d’accélération. Dans le domaine de la gouvernance et de l’État de droit, il a été convenu que tous les documents FACE devaient être soumis au PNUD d’ici le 9 avril. Des mesures concrètes ont également été proposées pour améliorer la gestion des ressources et sécuriser les droits de l’homme, notamment par un soutien accru aux institutions pertinentes.
Concernant l’entrepreneuriat innovant pour les jeunes et les femmes, les participants ont identifié des défis, tels que le manque de plans d’action clairs et la complexité de l’outil d’enregistrement des bénéficiaires. Plusieurs solutions ont été proposées, notamment la planification consensuelle et l’actualisation des plans de partenariat.