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Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement reçoit en audience l’Ambassadeur de la République Arabe d’Egypte au Burundi.

Le jeudi 29 août 2024, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement Son Excellence Ambassadeur Albert SHINGIRO a reçu en audience Madame Amira ABDELRAHIM ALI MOSTAPHA, Ambassadeur de la République Arabe d’Egypte au Burundi. Ils ont échangé sur des sujets d’intérêt commun au niveau bilatéral et régional.

La coopération entre la République  Arabe d’Egypte et la République du Burundi est régie par l’Accord Général de Coopération Economique et Technique signé le 18 mars 1986 et ratifié le 06 juillet 1987. Cet Accord remplaçait l’Accord de Coopération Culturelle, Technique et Scientifique signé en avril 1973. Cet Accord prévoit une coopération soutenue dans divers domaines comme: la santé, l’éducation, le commerce, le transport, la communication, le sport, l’agriculture et l’élevage ainsi que la sécurité. L’Accord prévoit également une Commission Mixte de Coopération entre les deux pays aux fins de faciliter sa mise en œuvre.

Depuis lors, six Sessions de la Commission Mixte de Coopération se sont tenues. Les conclusions et recommandations de ces deux sessions ont, dans l’ensemble, été mises en œuvre et d’autres sont en cours d’exécution.

Le Burundi et l’Egypte ont une histoire commune basée sur le fleuve Nil. Compté parmi les fleuves le plus longs du monde, le célèbre fleuve du Nil trouve sa source la plus méridionale au Burundi, au sud du pays, dans la province Bururi, en commune Rutovu. Dans la mise en œuvre de la vision du Chef de l’Etat d’un Burundi émergent en 2040 et développé en 2060, le gouvernement du Burundi a mis en avant certains secteurs prioritaires. La diplomatie économique à cinq ramifications est l’une des stratégies de la politique étrangère du Burundi pour l’attente de cet objectif. Le Burundi cherche toujours des partenariats étrangers dans le cadre de la promotion du tourisme. La promotion du tourisme est la voie choisie par le Burundi pour ses endroits touristiques de marque et uniques au monde. Le terrain étant encore vierge, des investissements étrangers dans le demain sont souhaitables pour valoriser la source la plus méridionale de ce fleuve qui traverse six pays.

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