Ministère des Affaires Etrangères du Burundi
Le continent africain a célébré le samedi 25 mai 2024 la Journée de l’Afrique avec un appel à réaliser les aspirations continentales fondatrices de l’Union africaine (UA).La Journée de l’Afrique est observée chaque année le 25 mai pour célébrer les accomplissements de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), créée le 25 mai 1963 et relayée par l’Union africaine (UA) en 2002. A Bujumbura, les cérémonies de célébration de cette journée ont été rehaussées par la présence du Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement Son Excellence Ambassadeur Albert SHINGIRO.
Dans leurs discours respectifs, le Général Major Mathieu Kyali Gonza, Ambassadeur de l’Ouganda au Burundi et Chef du Corps diplomatique et Monsieur Sghair M’Bareck Said, Haut Représentant de l’Union Africaine pour la Région de Grands Lacs et Chef du Bureau de Liaison du Burundi, ils ont dit que la journée est commémorée pour reconnaître le rôle du bloc continental dans la lutte contre le colonialisme et les progrès réalisés par l’Afrique, tout en réfléchissant aux défis communs auxquels le continent est confronté dans un environnement mondial.
A son tour, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement Son Excellence Ambassadeur Albert SHINGIRO, le 25 mai de chaque année, jour pour jour, l’Afrique célèbre en grande pompe dans la joie et l’allégresse, la Journée de l’Afrique, une occasion d’évaluer les pas déjà franchis dans la quête d’une Afrique que nous voulons, les efforts en cours pour réaliser cet objectif et nous projeter dans l’avenir guidés par l’agenda 2063 qui est notre boussole pour sortir l’Afrique de la pauvreté et ses faiblesses dans le concert des nations.
Il a salué les sacrifices consentis par les Pères fondateurs de ce Continent qui ont payé le prix le plus cher sans qu’ils aient pu voir leur Vœux le plus ardent se réaliser ; à savoir l’Unité de l’Afrique. Il a rendu hommage à tous ces grands Hommes qui avaient compris, peut-être un peu tôt, que l’Unité Africaine est une condition sine quoi none pour ce continent, pour son Développement et son rayonnement dans le concert des Nations dont Kwameh Nkrumah, Sekou Toure, Julius Nyerere, Modibo Keita, Patrice Lumumba, Agostinho Neto, et Mouhamar Kadhafi méritent d’être honorés à juste valeur dans leur mémoire. De même, les nouvelles générations doivent s’inspirer de leurs pensées, leurs actions, leur combat, leur courage, leur ténacité et leur résistance qui résonnent avec leur ferveur et qui gardent leur pertinence encore aujourd’hui.
Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération au Développement Son Excellence Ambassadeur Albert SHINGIRO a également rappelé les objectifs qui figurent dans certains textes fondamentaux régissant les pays africains dont : renforcer l’unité et la solidarité des pays africains, coordonner et intensifier leur coopération et leurs efforts pour offrir de meilleures conditions d’existence aux peuples africains, défendre leur souveraineté, leur intégrité territoriale et leur indépendance, éliminer le colonialisme sous toutes ses formes et manifestations en Afrique et favoriser la coopération internationale mutuellement avantageuse.
Cependant les défis restent immenses. La paix et la sécurité, fondements de toute entreprise de développement, sont menacées dans plusieurs régions du continent car on assiste de plus en plus à un développement sans précédent des guerres de proxy, des groupes armés et mouvements terroristes sur fond de tensions de tous genres qui menacent sérieusement les peuples et l’existence même de l’Etat dans certains pays ainsi des phénomènes de changements climatiques majeurs qui mettent en débandade les populations, qu’il est grand temps de saisir la Balle au rebond pour renvoyer les Etats à leurs engagements lors de « Grands Rendez-vous climatiques ».
Il a enfin souligné que l’Afrique doit s’unir pour jouer le rôle qui lui revient dans les affaires internationales, pour mériter sa place sur la table où se prennent des grandes décisions, pour se faire respecter, pour son développement sociaux économique, pour sauvegarder ses valeurs intrinsèques et pour faire face aux défis socio-économique et aux paradoxes du monde contemporain.
